Film britannique de Ken Loach.

A la descente du bus, une famille syrienne arrive au Royaume-Uni, dans un petit village du nord de l'Angleterre, marqué par la fin des mines.

Déjà à la descente du bus, Yara se fait voler puis casser son appareil photo.

L'ambiance est électrique entre les anciens qui ont perdu leur village à la suite de la fermeture des puits de charbon, et les syriens qui sont arrivés en petit nombre, mais font peur à la population locale.

Le film est intéressant car il montre la vie au quotidien de cette petite bourgade près de Durham, très pauvre. Les syriens n'ont rien, mais c'est pareil pour les enfants du pays.
TJ, le propriétaire du Old Oak, le pub du village, décide de faire quelque chose en proposant, grace à des dons, des repas gratuits pour les familles, mais d'autres habitants, y compris un ami proche à lui, sabotent son action, ce qui le déprime.

C'est un film réaliste, qui ne rentre pas dans des grandes polémiques politiques mais montre des gens simples face à des problèmes complexes du quotidien : comment vivre quand on vient d'un pays en guerre et qu'on arrive dans un endroit où l'on n'est pas vraiment beaucoup plus les bienvenus ? Comment vivre dans un village pauvre en Angleterre où les enfants ont à peine de quoi manger ?

Une majorité s’entraide mais une minorité tente de casser cela, et c'est triste.

La fin est belle et très triste : le père de Yara est retrouvé mort en Syrie, et tous les habitants du village viennent montrer leur soutien à la famille, malgré les différences.

Bande annonce en VOST :