Film français d'Anna Novion.

Beaucoup de math, c'est la vie de Marguerite. Le reste lui importe peu. Elle passe ses journées et ses nuits à ne penser qu'à démontrer la Conjecture de Goldbach. Elle croit avoir réussi mais lors de sa présentation, Lucas trouve une faille dans son raisonnement.

Elle quitte tout, décide de ne plus retourner à l'ENS, quitte son poste de chercheuse, tourne le dos à son mentor et entre dans la vraie vie. Elle semblait retirée de la vie, comme un moine HPI, et elle y rentre en faisant confiance à quelques personnes, mais se rend compte rapidement qu'elle ne peut pas vivre sans les maths.

Elle va retrouver Lucas pour travailler à nouveau sur la Conjecture de Goldbach et va finalement trouver la voie qu'elle cherchait.

C'est un film beaucoup axé sur les maths, mais sans vraiment que l'on puisse comprendre de quoi elle parle. De nombreuses équations, mais qui ne sont pas là pour être comprises ou expliquées pour le spectateur.

Une histoire d'amour commence entre Marguerite et Lucas, mais là encore, on ne rentre pas vraiment dedans, car elle est vraiment révélée à la fin.

On passe une grande partie du film dans la découverte de la vie, pour Marguerite, qui a vécue ses 26 premières années en restant près de sa mère, à étudier les maths.

Je n'ai pas accroché, je ne suis pas sûr de là où le cinéaste voulait aller, et bien que j'aime les maths, je trouve que l'on ne rentre pas assez dans le sujet : aucun des théorèmes n'est expliqué, le jeu de Yahtzee non plus.

Ce film est un film initiatique, Marguerite passe de l'enfance à l'âge adulte, et on s'arrête sur certains points, par exemple l'orgasme qu'elle découvre. Malgré ça, le film est peut-être trop court, on ne rentre pas assez dans le personnage de Marguerite.