Grand soleil sur la France mais cette fois, on ne peut pas partir tout le weekend, donc on a décidé de partir le 9 mai et de revenir le 10. Journée en Alsace puis descente de la vallée du Rhin, et soirée à Koblenz. Normalement, avec la météo (CAVOK sur toute la France et l'Europe de l'ouest), difficile de rester bloquer. On croise les doigts.

La veille, dernier vol de nuit d'un pilote, j'en profite pour faire le plein pour être prêt le lendemain.

Décollage vers 10h30 direction Haguenau. Sur la route, plein de zones rouges, mais aujourd'hui, tout semble désactivé ou presque, donc c'est assez simple.

Troyes puis le lac d'Orient :

Puis on a survolé le Château du Grand Jardin à Joinville :

Ensuite, on arrive vers Nantes. Voici l'aérodrome de Pont Saint Vincent, au sud de Nancy :

Puis la ville de Nancy :

Et on aperçoit l'aérodrome de Nancy Essey :

On continue vers Saint Nicolas de Port, avec sa basilique :

On passe devant le golf de Sarrebourg :

Puis, on est arrivé en Alsace. J'ai pu prendre quelques photos des villages en arrivant sur Haguenau.

Berstheim :

Puis Batzendorf :

Et la salle des fêtes :

On a ensuite atterri à Haguenau où j'ai retrouvé ma sœur, son mari et son fils pour un petit picnic.

Après cette petite pause, on est reparti, direction le nord, vers l'Allemagne. D'abord, voici la Saar, la continuité vers le nord, des Vosges :

Et à l'est, la Forêt Noire :

En navigant vers l'Allemagne, on passe par le dernier coin de la France au nord-est de Strasbourg :

Ensuite, on arrive vers Mechtersheim, un hameau de Römerberg :

Puis l'aérodrome de Speyer, où je vais régulièrement :

La ville de Speyer :

Et la rue piétonne principale :

Ensuite, on continue vers Mannheim :

Ce qui est bien avec cet appareil photo, c'est que quand on a les bons réglages, on peut même avoir des photos très belles, de détails comme une église ou d'autres immeubles ou monuments.

Par exemple, j'ai pu prendre en photo l'église Markuskirche à Oggersheim :

Puis, j'ai été intrigué par ces conteneurs verts. J'ai déjà entendu parler et vu à la télé allemande, des villages de migrants en conteneurs. Eh bien en voilà en photo, à Frankenthal :

Voici une photo de Frankenthal en plus global, on y voit ces conteneurs derrière le stade :

Ensuite, on est passé au-dessus de Pfeddersheim :

Après ça, direction le nord ouest, pour rattraper le Rhin que l'on ne peut plus suivre puisqu'il passe dans Mainz, et comme il y a l'aéroport de Frankfurt, impossible de passer dans la zone.

On a donc continué vers Bingen puis on a suivi le Rhin dans la petite montagne vers Lorch :

Ensuite, on a contniué vers le château de Pfalzgrafenstein :

On a continué vers Sankt Goar :

On poursuit vers le Château de Maus :

Passage près de Marksburg :

Puis c'est l'arrivée à Koblenz :

Et là, grande déception puisque le seul nuage, ou presque, qui se trouvait là, était exactement là où je voulais prendre une photo, à la pointe qui montre l'embouchure de la Moselle, à gauche, dans le Rhin, à droite :

On peut apercevoir le château rive droite du Rhin, à moitié éclairé.

Ensuite, on arrive directement dans le tour de piste pour la piste 06 main gauche. C'est assez vertigineux comme tour de piste : on passe entre 2 montagnes, au-dessus d'un viaduc, pour finir en finale très haut alors que la piste, elle-même en hauteur, se rapproche. On arrive comme il faut sur la piste, et là où on devait arrondir, un coup de vent de gauche nous fait remonter, et donc Raphaël a failli remettre les gaz, mais comme on était près du toucher, on a continué et on s'est posé.

Par curiosité, on a bien regardé les autres avions se poser, et à chaque fois, le même coup de vent au même endroit a fait remonté les autres avions, donc il faut juste s'y faire.

La tour et le restaurant de Koblenz :

Et un hélicoptère qui arrive en même temps (NOTARZT = Médecin urgentiste) :

On fait le plein puis on se gare dans l'herbe. Après avoir mis la bâche, on le laisse passer la nuit tout seul.

Pour aller en ville, ce n'est pas si simple. Tout d'abord, il y a la location de voiture, mais on s'y prend un peu tard et aucune voiture n'est disponible. Sinon, App2Drive est une app qui permet à tous les pilotes, en Allemagne, de louer une voiture sur leur terrain, généralement une Fiat 500 ou une citadine du même type, pour quelques heures à des prix très abordables.

Comme il n'y a pas de voiture disponible, on appelle un taxi, mais l'aérodrome étant assez loin de la ville, il faut attendre ... près de 30 minutes. Et quand une voiture arrive, ce n'est pas pour nous, mais pour un couple qui a demandé au restaurant d'appeler un taxi, de la même compagnie que nous, d'ailleurs. On nous demande d'attendre. Quand enfin notre taxi arrive, ce n'est que le début de l'aventure !

Pour repartir, on suit des calèches qui servent de bar, avec des groupes de jeunes et de moins jeunes, qui boivent, tandis que les barmen sont aussi les conducteurs de ces minibus/calèche. A un moment, dans un de ces minibus, un homme tend une bouteille à Raphaël qui était monté devant. N'arrivant pas à l'attraper, il essaie une nouvelle fois avec un verre rempli de vin blanc, Raphaël l'attrape, boit ... et ensuite il faut rendre le verre. C'est apparemment plus difficile. Est-ce que c'était parce que déjà là, Raphaël n'arrivait plus à voir clair, ou simplement que c'est difficile pour la voiture de rouler à côté de ces minibus ... Finalement, on suit le minibus jusqu'à ce qu'il s'arrête, dans une petite rue qui n'était plus vraiment sur notre route. Mais bon, Il avait bu, il était content. A l'arrière , on n'était pas vraiment très rassuré, mais plutôt content que le verre ait été rendu.

On a donc repris la route vers la ville, en longeant la Moselle dans la vallée, avec les vignes sur les coteaux. C'est assez beau, mais difficile de prendre des photos.

On arrive enfin à l'hôtel, enfin à l'AirBnb. Bonne surprise : c'est beau. Déception : on n'avait pas vraiment vu qu'il n'y avait qu'une seule chambre avec 3 couchages. On pensait plutôt à plusieurs chambres avec dans chacune un couchage. Ça, c'était en Angleterre.

On passe la soirée à visiter Koblenz. On prend quelques photos du Deutsches Eck :

En face, il y a un téléphérique pour monter au château :

Puis on se balade en ville pour aller au Deutsches Eck.

Une église catholique :

Pour enfin arriver au pied de la statue de Wilhelm I.

Ensuite, on retrouve une vieille photo, que l'on peut voir sur ce blog, et on essaie de la refaire avec Raphaël :

Enfin, un dîner en ville avant de passer une bonne nuit après avoir bien profité de notre journée.

Le lendemain, on repart vers 10h pour rentrer pas trop tard. Voici le terrain de Koblenz vu de la vent arrière en repartant :

On continue en longeant la Moselle, et j'aime toujours prendre une photo de ce pont, que j'ai vu construire, alors que cette route n'existait pas du tout :

Voici une photo de Wittlich-Land :

Ensuite, Raph a insisté pour que je prenne cette photo ! Ce n'est pas du tout beau, mais apparemment, c'est quelque chose que l'on ne voit pas souvent, alors je la met ici pour que chacun puisse voir qu'il est possible de raser une montagne :

Après ça, on est arrivé sur Trier et son aérodrome :

Avec un avion au décollage, tirant une banderolle :

Je pensais que ce genre de chose n'existait plus, mais apparemment si !

On continue vers le Luxembourg. Voici le viaduc qui fait la frontière :

Et la frontière routière qui existait bien avant et qui, maintenant, est une station service :

En contrebas, le village de Langsur, en Allemagne :

La suite, c'est l'entrée au Luxembourg, et ce n'était pas simple !

Je contacte Luxembourg. C'est un petit pays, un seul aéroport, une TMA et une CTR, mais nous sommes au-dessus de la CTR, donc dans la TMA. Je donne les éléments au contrôleur, et je demande à passer vertical. Il refuse alors je demande si on peut passer sur SIERRA, au sud du terrain. Il répond Approuvé, en demandant à ce que l'on reste à 5Nm au sud du terrain, et c'est là où ça se complique.

Je fais donc route vers SIERRA, qui doit, après vérification après le vol, être autour de 2Nm au sud du terrain. A un moment, le contrôleur me dit que je ne devrais pas être là, un avion décolle, je dois virer au 180 immédiatement. On s'exécute.

30 secondes après, le contrôleur indique que nous pouvons reprendre notre navigation. Nous le faisons, route à nouveau vers SIERRA, puis le contrôleur nous ordonne à nouveau de virer plein sud, ce que nous faisons. Puis, le contrôleur nous autorise à reprendre notre route. C'est un peu bizarre.

A nouveau, quand il voit qu'on repart vers l'ouest, il nous demande de rejoindre le point REMIK. Cette fois, je ne comprends pas ce qui se passe, et quand il nous propose une nouvelle fois de reprendre notre navigation, je refuse et lui dis que je poursuis à mon cap actuel pour sortir du Luxembourg car je ne comprends pas ces demandes.

Voici la carte du coin,sachant que nous venions de l'autoroute au-dessus du point OSCAR, je voulais rejoindre SIERRA, et lui ... je ne sais pas.

Une fois la navigation terminée, j'ai appelé le Luxembourg pour essayer de parler au contrôleur et débriefer pour comprendre ce qui venait de se passer. Il était un peu tard et le contrôleur n'était plus là. Son collègue a pris mon appel et m'a dit qu'il avait entendu parler de ce qui s'était passé. D'après ce qu'il m'a dit, son collègue a confondu le point SIERRA et REMIK et pensait qu'on allait au point REMIK. Il m'a ensuite indiqué que normalement, pour le transit au Luxembourg, ils essayaient de garder les VFR à l'extérieur des limites latérales de la CTR, quelque soit l'altitude, même s'ils n'étaient pas dans la CTR parce que plus haut.

Bref, nous avons continué notre vole vers la France, un endroit plus sûr car plus habitué aux VFR (comme l'Allemagne mais pas comme le Luxembourg !).

On est passé au-dessus de la centrale de Cattenom, dont je n'ai pas le droit de mettre la photo ici, malheureusement.

Après s'être posé à Verdun pour faire le plein et une rapide pause, on a repris le vol vers Orléans. Voici quelques paysages :

On passe devant les Etangs de la Bassée :

Avant l'embouchure Seine/Yonne (avec l'éternelle question de savoir si c'est la Seine ou l'Yonne qui coule à Paris ...) :

On voit un TGV, mais difficile de faire la course, on ne va pas dans le même sens :

Quelques châteaux sur la route du retour :

Et un petit village :

Retour à Orléans vers 14h pour permettre au pilote d'aller passer la soirée avec des amis à Paris.

J'aime bien ce format de voyage, un jour pour l'aller, et le lendemain pour le retour. Ça permet d'aller loin, sans trop se fatiguer, et de profiter un peu plus du lieu que juste d'arriver et de repartir dans la foulée.

A refaire donc au gré des jours de beau temps !